L’âme qui rit

La vache, huit heures de voitures et le ciel qui tombe encore des nues. Noir
Nous descendons de voiture, pas de chaines ni quoi que ce soit d’autres, l’allure en roue libre, que notre belle humeur en spray
On aime et Fred le meneur de revue Risoul rock pop en plein coeur nous accueille si bien ce soir de janvier neige début

Cocktail de bienvenue, ses douzaines d’artistes et d’huitres, son foie gras qui nous détend les bras,
les musiciens s’enlacent se délacent, se ramassent et sans pelle ça parle,
ça rit dessus de soul, l’âme en grain de riz, on aime de suite l’ambiance et le ton.
Comme un office en plein tourisme ça explose la photo pour le journal,
pause.
Puis redressant le flanc gauche d’un monde bulot, fini d’buller, sortir.
L’hôtel en chardon bleu nous attend plus haut, il gèle, le hic c’est qu’on patine et nous n’arriverons pas seuls à vrombir les tonnes de matos et les guitares froides.
L’homme est indou pour l’homme et la seule idée de solidarité l’emporte, tous poussent, l’auto tousse. Gracias les gars et les garces, adios
Chambre 203 poser tout vite pour le concert de 21h30.
On dormira plus tard

Superbe salle waouhhhhh Fred semble-t-il, adore jouer le corps des mots,
nous passe l’annonce de la semaine, les artistes du soir et ça glisse,
c’est parti pour Mr Meuble…

Belle soirée, one woman show tout en chansons l’amie Charlotte on stage,

elle sait se servir de tout ce qui bouge, voit rouge, voix superbe on est parfois sous la ceinture,
sur les sièges en salle les regards s’écilent,
se matent
s’enwattent
se désopilent
se découvrent les publics, but who is qui ?

Tu bois toi ? quel coup d’show !