Jours contre jours

Il est des voyages qu’on imagine seulement, et encore le verbe est dans le pré.
Des voyages que l’on se formule et que l’on décide de colorier soi-même , en dedans, histoire de ne pas être déçu peut-être, qui sait… qui peut dire ?
C’est l’eau propre du poète que de laver son linge en soi, et le conte et légendes tout cela prendra forme à l’an suite au bel air, en grand.
Ne rien avancer juste énoncer l’instance, jouer la distance, le reflet du fou, l’effet flou d’un constat sur l’inconstance.

L’impermanence…

Un cadeau que l’on se fête, une réelle allée-venue, un souflle offert au plus libre lâcher d’emprises.
Une vraie partie à vivre, à laisser vivre. Un nouveau jour, un instant qui seconde la mémoire, efface le dark side.
Sur le fil, un mot,pas loin, là le vent et le jeu des éléments.
Le poète a raison, la sienne n’est plus d’importance, il est au monde, se laisse bercer, se laisse plaire comme dit la chanson…