Comme la rivière, le besoin de retrouver son lit, le cours des choses et la paix d’être dans son intime, ne serait-c que pour quelques heure. Oui ça fait du bien, c’est bon aussi de descendre de l’avion et de se sentir près de son nid après plus de 12 heures de voyage inconfortable, je n’ai pas envie de détailler sur ce sujet, juste on se moque de nous, et nous, on ne réagit plus, la maltraitance fait partie du quotidien, on capitalise mais pas pour redonner pas pour nous rendre plus heureux non, ça c’est fini. alors on est serré comme des sardines en boite dans l’avion, même en l’air il n’y a plus e place !!! Ce capitalisme nous montre bien son non sens, quand bien même les derniers oppresseurs de citrons s’obstinent à nous rendre esclaves dépendants avec de ces attirances négociées alléchiantes pour les oiseaux mi-grateurs.On a le blues de rentrer oui plein le coeur, tout ce que nos avons reçu tout ce qui nous a été offert, nos projets menés à bien avec Nicole notre amie fidèle et gérante qui a formidablement réussi son coup: nous faire jouer à Tadoussac, rencontrer Catou la merveilleuse organisatrice et amoureuse de la chanson et ses artistes, nous faire jouer aux Francofolies de Montréal, au festival des Francs-becs sur st Denis avec son organisateur Landriault, complice et lui aussi fou de francophonie chantée, amoureux de cette poésie mordante. Grâce à elle Nicole on a rencontré combien de belles gens, de ces gardiens du verbe et de l’amour, des Jean-Pierre, des Jocelyn, des Anne-Marie, des andrée-Jo … on est fiers de toi et de tout ce que nous éveille à chaque tournée l’une après l’autre et des murs que tu fais tomber en douceur pour laisser passer nos voix désireuses d’Harmonie. Merci est un bien petit mot léger qui vole vers toi en devenir mongolfier. On a hâte de te revoir et de recommencer le partage du mieux vivre en pays libre. Nous en sommes à ouvrir notre courrier, donner de l’eau à toutes ces plantes vivantes grâce à agnès notre amie de proche qui s’en est bien occupée. A re-préparer un nouveau départ pour le sud-Ouest, vers nos amis de Toulouse. Reprendre contact direct avec les enfants pour se donner RV et passer les prochains huit jours ensemble. Parler à la famille, faire de nos rires un éclat de vie pour eux qui nous attendent et qui veulent en savoir plus et quoi de plus naturel. OUi on va super bien du dedans, comblés en vérité même si tout n’est pas comme on l’aurait voulu c’est vrai; L’album n’et pas fini, et l’ami Roger s’y donne  fond, on a encore reçu par internet la suite des mix; ce gars-là est une perle et nous fait briller le cercle de nos chansons alignées. Bel homme aux oreilles d’or et aux doigts  de faits en gestes de subtils dosages sonoriques. On téléphone à Guillaume qui nous a tout permis et offert l’opportunité de poser nos airs, nos façons de panser les mots et les croches tournés vers le ciel de Philadelphie, le vocal de nos désirs les pus forts. Cette générosité à toute épreuve ces dons de lui et de ses possibles ouverts au clairs de l’une et tel un merveilleux cadeau pour l’autre. Merci est un bien petit lien face à nos désirs les plus beaux d’avec toi mon ami, mon Guillaume. ON prend aussi des nouvelles de toute ta petite famille,  l’Emile le Gabin la Magali, on va venir vous voir vite et vous faire écouter le fruit des fendus de l’amour, des deux âmes en des lyres, de nous vers vous et le monde à tout va. On chantera plus fort que jamais le souhait d’Etre et de vivre ensemble tous avec nos vagues et nos creux et nos lames déguisées à redécouvrir pour replanter les bonnes closes et mieux nous vivre l’impermanence. ON est bien décidés à battre le faire quand il est show mais pas seulement; on aimerait offrir plus encore de nos cris démêlés pour la solidarité douce et réelle. Dormir un peu on en a besoin, le décalage nous fait des siennes, se taire et laisser vivre.